Hôtel Cosmos est une fable surréaliste où la fiction et l’imaginaire, le vrai et le faux coexistent. Un univers onirique et burlesque entre Beckett et le Clown.

Freddy et Fritz ont échoué tous deux dans l’Hôtel Cosmos. Ils attendent le réceptionniste, même si l’hôtel ne semble plus en activité depuis longtemps. Croient-ils pouvoir obtenir une chambre ou sont-ils seulement en train de « jouer à l’hôtel », comme des enfants qui s’inventeraient une histoire ?
Un voyage immobile, comique et loufoque où les protagonistes à la fois pathétiques et ridicules nous émeuvent par leur optimisme. Toujours dans l’attente. Dans l’attente très hypothétique d’une chambre.

Le rire que suscite le clown vient autant de sa poésie que de sa maladresse. De ce fait c’est toujours tragique. Le succès du clown c’est le ratage. L’histoire du clown c’est comme une épopée du bide. Il navigue sans cesse entre deux mondes. Il est toujours en transit entre ce qu’il voudrait être et ce qu’il n’est pas encore. Avec le clown, l’homme avoue son imperfection.